• Le Septième Sceau et le vieil arbre

    Partie Une : Où l'on fade le script.

    Après avoir foutu une branlée au chat à neuf queues qui gardait l'entrée de la grotte, le groupe se prépare à affronter moult périls à la semoulte qui mijotent à l'intérieur.
    - Wollo mais c'est quoi cette entrée en matière de merde ?
    Tout le monde n'est pas jouasse mais ça promet quand même d'être juteux à souhait.
    - On aura de la bière ?
    - De la baston ?
    - Des scènes censurées ? Mouahahaha !
    - des interphones ?

    - Comment ça des interphones ?
    - Ben en fait moi je suis démarcheur chez Sepulcraque-traque. On traque, on craque et on fournit la sépulture en prime à nos frais.
    - Ah ? et ça rapporte ça ? Hmmm ?
    - Bah c'est chiant le porte à porte.

    Pendant que les aventuriers taillent le bout de gras, ils n'ont pas vu les cinq petits gobelins aux sourires de batraciens perfusés à la soude qui se sont glissés dans leurs dos respectifs et qui…

    - PU-TAIN ! Mais tu pouvais pas nous prévenir ?!
    - Heu, je crois pas que ce soit une bonne idée de le provoquer.
    - Pourquoi ? On s'en fout.
    - Nan en fait je crois que Moolfette a raison, j'ai déjà lu ça quelque part, les mecs se sont fait repasser.

    …profitant de leur inattention, s'apprêtent à les lardé…

    - WOLOH PUTAIN.
    - Quoi ?
    - Cette fois je lui éclate la tronche !

    Hey ! Swooooooooch. Grésil-grésil-grésil. TooOOOOoorche.


    - Ah bah merde.
    - Waho elle l'a fait ! MOUAHA !
    - Ah ouais et on fait comment maintenant ?!
    - Il avait fait une faute.
    - Ben quand même, c'était le narrateur. Je me demande si c'était une bonne idée.
    - Que d'la merde c'tout !
    - Ouais enfin, on voit plus rien maintenant.
    - Que d'la … !
    - Oui, oui on a compris. Calme.
    - Hemepehaiehujhae !!
    - Je crois qu'elle veut que tu enlèves ta main.

    - Non pas celle là, enfin si…mais aussi celle sur sa bouche.
    - MPHPGPGHGHG…AH ! Gruh ! Hey garde tes paluches dans tes poches si tu veux pas que ton œil aille les rejoindre !
    - Bon attendez, je vais trouver une solution. Je…HEY ! MAIS ! Qui a chopé ma bourse ?


    - Bon d'accord, c'est moi qui l'ai. Désolée, avec tout ce noir, j'ai pas pu résister. Uh uh uh.
    - Grumph.
    - Aller tiens, fais pas la tronche.
    - Grumph.
    - Roooh quoi ça va pas ?
    - Il manque le contenu.
    - Ah ? J'ai dû oublier.

    - Niskyyy….
    - Ouuuui ?
    - TU ME L'AS TOUJOURS PAS RENDUE !!
    - Comment tu le sais ? y'a plus de narration.
    - Je le sais c'est tout. Un mec sent ce genre de chose.
    - Bon ça peut plus durer, on va bientôt manger nos lacets par les gerbilles.
    - Ouais ben justement j'ai une …
    - MOUAHAHA ! C'est quoi ça ? Ca voulait rien dire.
    - Si, si, j'ai déjà vu ça.
    - Hey…
    - Bouarf et où ça ?
    - Tu ne veux pas savoir.
    - HEY !
    - Tu mens-tu mens-tu mens…t'as la trouilleuh ! t'as pas de…
    - Que dalle ! Tu ne veux pas savoir c'est tout.
    - WHOHOOOOO vous allez m'écouter ouais ?

    - Bon vas-y accouche
    - J'ai une idée.
    - Cool.
    - Attendez.

    - C'est long.
    - C'était bien la peine de poussez sa gueulante.
    - AAAAH ! T'as fait une fau-aute !!!
    - Nyt…lâche le.

    - C'est prêt. Attention…là :

    Trempe d'Airin

    - Pourquoi Nisky est pas dans le champ ?!
    - J'arrive pas à la cadrer.
    - Mouahahah.
    - Heu pourquoi on a plus d'image là ?
    - Vous bougez trop purée ! Je peux pas tenir le rythme. Allez y mollo.

    Trempe d'Airin

    - Bon autant repartir comme ça…c'est pareil.
    - MOUAHAHAHAHAHA !!
    - Mais qu'est ce que t'as à te marrer comme ça Nisky nom d'une gerbille dégobillante !
    - Non rien…on est là pour quoi déjà ?
    - Ben pour piller le trésor. J'ai pas l'intention de devoir bosser pour Sepulcraque-traque toute ma vie moi. Je suis pas un gagne-petit comme ce gribouilleur de Iétukasé.
    - T'as un problème la mouflette ??!
    - OUAIS ! Un coton-tige usagé aurait plus de sex-appeal que moi avec tous ces poils que TU m'as collé sur le dos.
    - Hey JE fais avec les moyens du bord. TU étais kawaï, ça compte auprès d'un public féminin.
    - Déjà que feu-le-narrateur m'avait choisi un nom débile…
    - Okay ! La prochaine fois tu seras une boite de thon p'tite tête !
    - Essaie pour voir.
    - Provoque moi !
    - Prout.
    - Bon les gamins, ça suffit. On avance.
    - Mouahaha.
    - Quoi encore bordel-d'une-putain-grillée-au-lance-flamme-sans-faute ?!
    - Ben votre grotte, je l'ai déjà pillée moi !

    - QUOI !!!
    - !!!

    Trempe d'Airin

    - Nom de dieu…j'en perds mon stylet.
    - Enfoirée !! On partage.

    - Non.

    - Comment ça non ?

    - Je l'ai déjà dépensé en rondelles d'acier et j'ai même rapporté un nordique tout musclé à la maison. C'était en prime.

    - Des rondelles d'acier ?

    - Ouais je me bats exclusivement au son tranchant d'un bon disque de métal. Bon je me casse !


    - Hey mais reviens !
    - Cherche pas, elle est déjà partie.

    - Purée.

    - Chier.
    - On fait quoi du coup ?

    - Heu.

    - Je sais !
    - Hmm ?

    - Je sais exactement ce qu'il nous faut. Le seul moyen de nous tirer de cette embrouille, de récupérer un semblant de cohérence et peut-être quelques piécettes au passage.
    - Accouche.

    - Il nous faut un flash-back.



    - Ca manque de tonnerre et d'effets lumineux pour saluer, mais l'idée y est hein.

    - Un flash-back ?

    - Absolument. Je retourne en arrière, je récupère le narrateur et j'en finis avec cette histoire sans queue ni quête !
    - Ouah…filppant ton plan. Et comment tu comptes faire ?

    - Ben d'habitude, le héros a un genre de blessure secrète. Et hop, ça vient d'un coup au moment critique idoine.
    - Une blessure ?! Pas de putain de problème !

    - Non attend n…

    - Sbâââf –


    Tablette II : Oooh Sweet Medieval Day

    Ietukasé émerge tout cassé des limbes avec une étrange sensation cotonneuse dans le crâne. L'idée qu'on viendrait de lui enfoncer une demi-douzaine de cotons tiges usagés dans le cerveau ne lui paraît pas scandaleusement irréaliste.

    - Hey ça a marché ! Je suis de l'autre coté du miroir.
    Exact. De ce coté, tout est inversé et de Iétukasé tu passes à Sakutei.
    - Intéressant.
    N'est-ce pas ? Bon maintenant laisse moi faire mon boulot.

    Sakutei inspecte les alentours avec la circonspection qu'on acquiert d'ordinaire avec une solide gueule de bois. Il cligne des yeux une fois, puis deux…puis recommence. Non, pas de doute, le décor est bien en noir et blanc. Au début, ça fait un peu étrange.
    La grotte est là, mais pas de trace de ses compagnons. A quelle époque est-il remonté ? Aucun moyen d'en être certain. Par contre, une chose est sûre, et à tous points de vues :

    - Il y a quelque chose de pourri dans ce royaume.

    Et pour l'instant, la pourriture des lieux semble ce concentrer en un point précis. Oui, si net et sans bavure qu'on pourrait la pointer sur une carte.
    Et par un curieux caprice, ce cœur putride se dresse justement à quelques pas. Ses membres tortueux s'enfoncent dans le sol pour le vider de ses substances ; sa chevelure désordonnée si sèche qu'elle crisse dans le vent semble abriter une véritable faune. Et l'ensemble ne serait pas complet sans une série de déformations et de creux qui grêlent son épiderme ridé.
    Cette essence si dérangeante, cette concentration morbide n'est autre qu'un vieil hêtre torturé, tordu, fripé comme jamais un hêtre n'a pu l'être ou ne pas l'être…telle n'est pas la question d'ailleurs.

    Un pied sur le qui-vive et l'autre dopé par la curiosité, Sakutei s'approche de l'arbre qui se dresse crânement en travers de son chemin. Il appose sa paume prudemment sur l'écorce grise.
    Immédiatement, son esprit se fait envahir par des sensations abjectes. Il se voit, mutilant et dépeçant des hommes à mains nues, il ressent trucidage sauvage de ses proches, ses amis, sa famille...et toute la chorale des petits chanteurs de son village. Il goûte les giclées tièdes de sang frais qui ruissellent sur son visage. Il se prend à guetter les craquements des os, les crissements de dents et les grincements d'ongles sur la pierre.

    Reprenant emprise sur ses sens, il sursaute et retire sa main avec un mouvement de dégoût.

    - Waho. Il est vraiment malade lui !
    - C'est le cœur du flippe de cette scène.
    - Aaaah ! T'es qui toi ?!

    Sakutei fait volte-face brutalement et accroche une silhouette dans son regard écarquillé. C'est un jeune homme. Ses yeux gris sont rehaussés par son teint gris pâle et son pourpoint noir clair. Ses cheveux cendres voltigent en mèches épaisses dans un vent imaginaire. Évidement, en noir et blanc…c'est ton sur ton.

    - Je suis le gardien du flippe.
    - Qué qué gné ?

    C'est curieux, on dirait que sa bouche ne reproduit pas exactement les sons qu'il prononce.

    - Le flippe ?
    - Oui ! C'est un flash-back, alors il faut que ça te colles des sueurs glacées.
    - Oh je vois. Et tu te sens obligé d'attirer l'attention sur toi comme ça ?
    - C'est mon rôle oui. Je plante des germes de trouille. Je colle la poisse aux tripes. Je regarde pousser amoureusement les arbres négatifs.
    - Ecoute, t'es bien gentil mais j'étais en train de remonter le temps pour récupérer le magot et le nabot alors…

    Le nabot ?! moi… grumph.

    - Ah mais c'est un tout. On ne peut pas choisir. Ici tu es soumis aux visions que je te donnerai !
    - Pff si Nyt était là tu ferais moins le malin.

    Sakutei le bouscule d'un coup d'épaule et s'apprête à passer son chemin quand une piqûre dans le creux des reins le fait sursauter.

    - En garde marouflot !
    - Ho !

    Sur un ton vieillot, le curieux maître du flippe pointe une longue épée d'un air revanchard pas franchement réussi. Visiblement, il n'a pas apprécié la rebuffade.

    - Tu AURAS PEUR ! Oui, tu auras peur !

    Sakutei écarte les bras et considère un instant son propre accoutrement. Tunique simple et bottes à la con…et cette paire de gants +3 contre les brûlures. Même pas une épée pour répliquer !

    - Hey j'ai même pas de quoi me défendre…
    - Alors flippe ! Flippe ! Flippe !

    Et à chaque point d'exclamation, sa pointe s'avance comme un reptile pour le mordre. Sakutei esquive sans trop de mal mais se retrouve acculé contre la paroi dont la teinte grise n'est pas sans évoquer celle du ciel, du sol, des gouttelettes de sueur et … enfin tout quoi.

    La tension monte à son comble et le vaillant aventurier se retrouverait proprement épinglé s'il ne trouvait soudainement son salut dans un cliché monumental.
    C'est un vieux scénario et les rebondissements qui nous paraissent usés jusqu'à la corde sont encore frais et vifs ! Sakutei écope d'une égratignure qui lui arrache une grimace, un juron et une brève coulée de sang tout blanc. Ses talons raclent la pierre, il glisse sur le coté et tombe en plein dans un arrêt sur image.

    Privé des frottements de l'air, il s'étale sous la silhouette statufiée de son adversaire pas si flippant mais très certainement sous stupéfiants.
    Coup de chance ! Mais les arrêts sur image ne servent pas qu'à permettre au héros de s'esbigner en douce.
    Alors qu'il se relève sur les coudes, Sakutei ne manque pas de tiquer sur la silhouette entièrement noire qui se dresse maintenant entre lui et son agresseur. Toute en étoffe flottantes serrées à la taille par une ceinture d'écorce et chaussée de cothurnes de bois. Qui est-ce ?

    - Salut à toi, guerrier de la couleur. Je suis la dame du mal-hêtre.
    - Heu je…
    - J'ai assisté à ton combat long et laborieux pour redonner image et lumière dans ton monde devenu si sombre. J'ai suivi ton parcours tandis que tu défiais le flot du temps pour revenir à la source des couleurs.
    - Ben en fait c'était plutôt subi que voulu hein…

    Elle l'interrompt d'un geste de la main qui fait virevolter ses manches aux profondeurs ahurissantes.

    - Il y a bien longtemps que je guette l'arrivée de quelqu'un comme toi. Je suis là, depuis des années, enchâssée dans l'écorce de ce vieil arbre malade. Je porte la souffrance de milliers d'hêtres pas humains. L'intérieur de mes orbites est tapissé de tragédies et mon cœur est lardé de vicissitudes sanglantes.

    On pourrait presque sentir la poussière (grise) s'échapper de ses lèvres.

    - Eh beh…pour causer tu causes.

    La dame noire plonge dans un recoin de ses voilages pour en tirer une longue épée qu'elle présente à Sakutei, la lame couchée le long de son avant bras.

    - Prends ceci, élu des prophètes, et porte le courroux des âmes torturées dans le ventre même de celui qui les a accouchées.
    - Qué qué gné ? Tu serais pas en train de me manipuler ? Tu sais, là d'où je viens, ce genre d'histoire est tellement rebattu que ça nous flanque la nausée.

    Elle soupire avec un soupçon d'exaspération, plante l'épée en terre et s'accroupit à coté, les poings sur les joues et la mimique boudeuse.

    - Pffff. Pourquoi ça ne marche jamais ?!

    Légèrement gêné par ce revirement d'attitude, Sakutei se penche et lui tapote l'épaule avec la sollicitude de celui qui connaît bien les grands moments de solitude.

    - La Dame du lac là…cette poufiasse des marais, qu'est ce qu'elle a de plus que moi hein ?!
    - Rien, c'est vrai, tente-il de négocier.
    - Elle est blonde d'accord ! Mais elle a même pas de poitrine !
    Ce faisant, elle soupèse la sienne, fort charmante d'ailleurs, et se remet à soupirer.
    - C'est dégueux ! Moi je crèche ici depuis des siècles.
    - Oui.
    - Tout ce que je veux c'est qu'un type vienne trucider ce connard de Flippless pour être libre.
    - Oui.
    - Je fournis même les instruments et tout !
    - Oui c'est vrai ça mais…
    Elle l'agrippe soudainement pas le col et se met à sangloter dans le creux de son épaule.
    - Qu'est ce que je fais de travers ?!
    - Et bien pour être franc. Il suffisait de demander hein. Moi ce qui me fait tiquer c'est le style. Tout ce flan de flonflon.

    Sakutei repousse gentiment la jeune fille et se redresse pour désigner le paysage.

    - Tout ici fait décrépit. C'est déprimant.
    - C'est de sa faute à lui ça, rumine elle en mâchonnant une de ses nombreuses mèches rebelles.
    - Ouais bref, je l'occis sans soucis moi. Je demande que ça. Pas la peine de me déballer le grand jeu.

    Elle relève la tête avec une nouvelle lueur brillante au fond des yeux.

    - C'est vrai ?
    - Puisque je te le dis.
    - Même pas pour mes yeux, mes fesses ou ma vertu ?
    - Juste comme ça, par pur égoïsme et parce que ça me fait envie.
    - Mais c'est formidable !
    - N'est ce pas.

    Lorsque le temps reprend son cours, le coup magistral qu'allait asséner le maître du flip se voit intercepté par une lame rouillée. Le flippeur se redresse avec un regard qui fait –tilt-.

    - Quoi-quoi-quoi ! Une vile et sournoise trahison ? Quelqu'un t'as porté assistance ?!
    - Fais gaffe, tu deviens de plus en plus démodé.
    - Fi de Nior ! Je ne laisserai point une ribaude associée à un faquin freluquet me ravir mon royaume.


    Plus il parle et plus il devient difficile de bouger. Les mouvements deviennent saccadés. Sakutei se rend compte que ce ne sont pas tellement ses muscles qui ne répondent pas mais plutôt le temps qui est pris de soubresauts.
    Et sans prévenir, l'autre repart à l'assaut.


    Trempe d'Airin

    Le combat ne s'éternise pas. Sakutei se rend bien vite compte qu'avec son escrime démodée, le maître du flip est juste bon à hacher de la viande déjà morte. Il surprend son adversaire en enveloppant sa lame pour la faire sauter. L'arme tournoie en l'air et finit par claquer dans la paume de scribouilleur en manque de couleurs. Une passe supplémentaire, une seule, et l'acier mord enfin la chair. Les deux épées dans le bide, la bouche de Flippless s'ouvre sur un cri muet. Aucun écoulement de sang, pas une once de gore pour choquer les âmes sensibles. Telles étaient les conventions de l'époque.

    - Oh mais tu vas lâcher prise oui !

    Sakutei fait la moue, se penche en avant comme pour saluer et attrape les deux poignées. Il écarte les bras vivement et sépare le tronc du gaillard en deux.
    Les boyaux sont littéralement vomis hors de leur enveloppe ; et cette fois, c'est un sang bien franc et bien rouge qui gicle sur son visage. Rouge de l'écarlate, rouge de la douleur et rouge de la joie sauvage. Le scribe attrape à nouveau les épées et les plante encore et encore, écrivant un nouveau scénario à coups de traînées rubicondes.
    Des petits morceaux de chair rose sautent et s'écrasent dans l'herbe verte. Verte d'une vitalité si pure qu'elle en est débordante de sève.
    Bientôt, il ne reste plus de Flippless qu'un petit tas informe dont seule la tête aux orbites vides contemple encore le ciel azuréen. Si bleu qu'on pourrait si perdre.


    Sakutei s'éponge le front et les pommettes avant de se détourner, laissant là le cadavre cloué au sol par les deux lames souillées.

    - Aaaaaah ! Il était temps que ça devienne un peu juteux !


    Et là dessus, il repart tout content. Les pensées déjà occupées par ses futures activités. A défaut d'une queue de poisson, il imagine surtout une fin en ...

    Trempe d'Airin

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  • Commentaires

    1
    O-Ren-Kimi Profil de O-Ren-Kimi
    Mardi 2 Mars 2010 à 13:09
    Lool c'est absolument excellent! Au début j'ai cru me trouver dans Naheulbeuk, mais trucider le narateur hu hu fallait y penser.
    Le flash back est digne de ce nom remarque, enfin j'ai adoré!!!!^^
    2
    Sakutei Profil de Sakutei
    Mercredi 3 Mars 2010 à 18:45
    Merci !
    Je me suis amusé à loger quelques figures que tu as certainement reconnues :D
    Une dédicace à Floom, tynidith et Yksin qui s'entretuent gaiement chaque fois qu'ils en ont l'occasion (et m'en font profiter d'ailleurs, les bougres !)

    Pour le narrateur, c'est un peu la revanche de 'Histoire dont on ne veut pas être le Héros' où là, à l'inverse, le narrateur prend un contrôle outrageux sur l'histoire ^^
    3
    Mardi 9 Mars 2010 à 08:47
    J'aime beaucoup aussi la mort du narrateur et la recherche de nouvelles solutions narratives. Y'aurait de quoi écrire un roman entier sur ce thème, un truc un peu oulipien, comme j'aime. tu t'y mets? ^^
    4
    Sakutei Profil de Sakutei
    Mardi 16 Mars 2010 à 18:01
    Ca c'est une bonne idée !
    Si tu as envie de lire quelque chose d'autre d'un peu expérimental, je te conseille "Histoire dont on ne veut pas être le héros" que j'avais tenté (sans succès hélàs) de soumettre à la prestigieuse revue Solaris tant j'en suis satisfait.

    Je fourmille d'idées expérimentales en ce moment et je travaille à mettre en place une nouvelle idée dans un texte qui s'intitulera "Le Carnaval de Caravage".
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